My Night partner

Xiao Sheng & Ki Hyung Kim
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Chambre #303 de l'internat ; 15 Octobre 2011 à 21h00

C’était un jeudi soir que tout avait commencé. Ki Hyung devait supporter depuis maintenant plusieurs jours les conséquences de son pari avec Xue Feng, et force était de constater que jouer les bons garçons avec elle le mettait sur les nerfs. C’était étrange : lors de cette fameuse première journée avec elle, il s’était sentit plutôt bien en sa compagnie. D’abord méfiant, il s’était par la suite ouvert plus amplement, faisant tomber quelques-unes de ses barrières, profitant du moment présent en compagnie de la sublime leader des Against.
Mais à présent qu’ils n’étaient plus ensemble, à présent qu’il visualisait cette journée avec recul, il fulminait. Il ruminait chaque parole gentille qu’il avait pu lui dire, regrettait même de ne pas l’avoir humilié à sa façon. Il s’était laissé aller à être quelqu’un d’autre que le tyrannique et charismatique leader du High Five avec elle, et cela le rongeait plus que de raison. Il se sentait faible, comme dépossédé de son pouvoir. Etait-il donc si facile de le transformer en docile et aimable étudiant ? Lui, le futur héritier de l’empire économique Kim était-il donc si aisément manipulable ? Non c’était tout bonnement impossible.

Il était fort et fier. Puissant et impénétrable. Il était le maître du jeu et comptait bien le rester.
C’est ainsi qu’il en était venu à prendre son portable et à inviter Xiao Sheng à le rejoindre. Il aimait bien sa compagnie. Elle était belle, intelligente, mais surtout entièrement dévouée.
Il aimait sa présence qui lui rendait sa confiance en lui, et en sa maitrise. Lorsqu’il prenait cette femme qu’il savait attirer par son plus loyal ami, il se sentait fort. Plus fort que tout.

C’est ainsi qu’elle l’avait rejoint. D’habitude lorsqu’elle entrait dans sa chambre, il ne se donnait pas la moindre de peine de la saluer. Il l’embrassait avec fougue, passait ses mains brûlante sur son corps de sylphide, et lui offrait le plaisir de sa chair avant de la congédier au matin. Or, ce soir-là, alors que la jeune femme passa le pas de la porte dans sa magnifique robe moulante couleur de nuit, il vint simplement à sa rencontre, ferma la porte derrière elle, actionna le verrou en la regardant profondément dans les yeux, et de son sourire le plus provoquant, lui intima d’une voix suave :

- « Bonsoir Xiao Sheng, cela fait un moment qu’on ne s’est pas vus… »

Se faisant il lui caressa légèrement l’épaule du revers de sa main.

- « Je te sers un verre ? »