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 Come, break me down !

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Ki Hyung Kim

Ki Hyung Kim

High Five - Leader

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Message Sujet : Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Sam 16 Juin - 22:37


Xue Feng Qian & Ki Hyung Kim

Salle d'histoire de Jing Ying ; 25 Octobre 2011 à 19h10


Deux semaines.

Oui, cela faisait à présent deux semaines que la machine s’était mise en route entre eux deux. Ils s’étaient haïs, ils s’étaient défiés, et ils s’étaient perdus.
Ce fameux jour où ils s’étaient retrouvés en toute innocence, quelque chose les avait poussé l’un vers l’autre, jusqu’à commettre l’irréparable. Elle l’avait repoussé alors, elle n’était plus un cœur à prendre, bien au contraire. Pourtant lorsqu’il s’était sauvé, aliéné par sa déception et sa colère elle l’avait suivi, et surtout elle le lui avait assuré : elle ne mentait pas. Pas même avec lui qu’elle avait tant méprisé, elle avait été sincère dans son baisers, dans ses caresses, dans le moindre de ses gestes. Elle le lui avait confié, elle n’avait jamais rien ressentit de tel. Que du bon alors, mais il était une erreur, et elle l’avait quitté.
Fiévreux au possible et trop sonné par l’ampleur de la chose, il n’avait rien fait, rien dit. Il l’avait laissée partir. Il s’était laissé le temps : de guérir de sa fièvre, de remettre ses idées en place. De l’aimer, puis de la maudire. Au tout début de la première semaine, il s’était affligé de ne pas avoir su la retenir. Il se maudissait de ne pas avoir séché ses larmes, de ne pas avoir repris ses lèvres, de l’avoir laissé si facilement à un autre. Arrivé le lundi il avait cherché à lui parler, suivit du mardi, puis du mercredi, avec chaque fois la même réponse : son indifférence. Elle l’ignorait : elle ignorait ses appels, ses messages, elle ignorait jusqu’à sa présence lorsqu’il se dressait devant elle et lui bloquait le passage. Elle l’ignorait quand il l’attendait à la sortie de sa salle, puis dans le couloir des dortoirs. Il s’était même fait remettre en place par son pitoyable bras droit, Zhen Juan Lee qui en avait par-dessus la tête de supporter la présence du High Five autour de sa petite amie qui faisait mine de rien.

Très bien, puisqu’il en était ainsi, tant pis pour elle ! Le vent qui l’emportait la ramènerait bien un jour, mais il ne serait plus là ! Elle lui brisait le cœur ? Il n’en avait que faire, il le recollerait, pour faire pleurer Ki Hyung Kim il en fallait plus que ça !

Pourtant, malgré toute l’ardeur qu’il mettait à la zapper de sa vie, il tournait encore et encore avec le souvenir du goût de ses lèvres. Dès lors, il s’était enivré des nuits durant, chaque soir, cherchant la compagnie à n’importe quel prix. Pas d’homme, il ne voulait que des femmes, des femmes à qui mentir, des femmes à faire crier, des femmes à faire pleurer.
Bien sûr qu’il était un homme volage. Oui, bien sûr qu’il savait l’effet que son physique avantageux produisait, et s’en servait. Ç’aurait été stupide d’agir de façon contraire. Mais cette fois il n’agissait pas simplement pour assouvir ses envies d’homme, il le faisait conduit par un plaisir, un plaisir carnassier et sadique. Ce qu’il avait vécu entre les bras de sa sublime ennemie, il le revivait en boucle dans sa mémoire sans plus pouvoir le revivre physiquement, et ça ne faisait qu’agrandir le gouffre dans sa poitrine, et la rancœur. Il n’avait aimé qu’une fois, et cette petite dinde lui avait fait sauter le cœur à tel point qu’il en avait préféré les hommes et méprisé les pauvres. Il avait juré qu’on ne l’y reprendrait pas, et voilà que la danse repartait de plus bel.

L’aimer ? Aimer Xue Feng ? Jamais de la vie, plutôt mourir ! Il ne l’aimait pas, hors de question ! Il voulait simplement comprendre, il voulait simplement… La toucher, juste une dernière fois. Voir ses yeux briller, et son sourire s’étendre… Il voulait… Raah c’était absurde de vouloir des choses pareilles ! Absurde et répugnant !

Au Diable Xue Feng Qian ! Il allait vivre ! Vivre à en déchirer sa vie, à en oublier ses nuits. Il savait tellement bien mentir et faire tomber les larmes ! Les innocentes, pauvres petites choses.
Un soir, entouré de deux femmes aussi splendides l’une que l’autre, quelqu’un avait frappé à la porte de son étage privatisé du Velvet. C’en était une autre. Celle de la nuit d’avant, peut-être plus ancienne encore. Pleine de larmes et de paroles amoureuses. C’était divin, purement jouissif de la voir salir sa fierté à pleurer quelqu’un comme lui. A lui réclamer une tendresse qu’il n’avait pas, à lui rappeler que le temps d’une nuit, il l’avait aimé. Ça le faisait rire, ça apaisait l’homme pitoyable au fond de lui d’assister à un tel spectacle, parce qu’ainsi les rôles s’inversaient. Ce n’était plus lui celui qui se lamentait d’avoir été abandonné. Il prenait et rejetait soir après soirs les femmes de la nuit, les élitistes de Jing Ying. Il était désirable et désiré, aucune ne lui résistait. Il aimait leur faire l’amour dans sa chambre de l’université : leurs cris résonnaient dans tout l’étage. Ça le faisait sourire, cet étage, Xue Feng l’occupait elle aussi. Don Juan lui-même en serait vert de jalousie. Oui il voulait vivre comme personne avant lui, comme personne ne le ferai jamais !
Son manège dura plus de douze jours. Mais il se fatigua lui-même. Alors que Jason lui mettait sous le nez d’un air triomphant un magazine à scandale vantant les conquêtes nocturnes du célibataire le plus prisé d’Asie, il en eut assez. Xue Feng ne le regardait pas plus, et lui pensait encore plus fort à elle. Elle l’obsédait complètement. Il ne suivait rien aux réunions de l’entreprise, et n’avait pas la moindre oreille attentive pour ses cours. Les appels incessants des femmes qu’il bafouait l’étouffaient à tel point qu’un soir, il jeta le portable qu’il utilisait spécialement pour ces demoiselles avec une rage folle contre le mur de sa chambre. L’appareil se brisa en mille morceaux et ne retrouva jamais son usage. Il devenait fou à lier. Il avait besoin d’elle, il aurait beau se le cacher encore et encore, tenter de reprendre sa vie d’avant ça n’y changerait rien ! Et en parlant de sa vie d’avant, il constata avec lassitude qu’à trop se concentrer sur elle, puis sur la meilleure façon de l’oublier, il avait fini par ne même plus porter la moindre petite attentions à ces crétins de boursier.

Il s’en foutait même royalement. Qu’ils viennent étudier dans une fac de riches si ça les amusaient tant que ça ! Jason et les autres membres du High Fie commençaient à s’inquiéter de l’inactivité de leur leader qui passait du chaud au froid sans aucune explication plausible. Mille fois il pensa tout leur confier, mais se rétractait. Il avait juré que leur pari resterait un secret, il ne briserait pas sa promesse. C’était tout ce qu’il lui restait d’elle.
Enfin, le dimanche soir, après un week-end passé entre les bouteilles d’alcool et les corps abandonnés, il eut envie de se changer d’air. Alors le plus naturellement du monde il s’était rendu au restaurant de la Nai Nai de Xue Feng. Il n’y avait que lui à cette heure avancée, l’un des fils commençait à fermer le restaurant tandis que sa femme s’affairait à remettre les chaises sur les tables. Mais la doyenne lui avait quand même ouvert sa porte, et lui avait servi comme il l’avait dit les fameux raviolis que sa belle ennemie avait commandés la dernière fois. Curieuse, elle commença en lui demandant de façon taquine s’il sortait bien avec Xue Feng comme elle le pensait, il ne répondit pas. Elle sortit alors de la cuisine. En voyant son état pitoyable et l’odeur qui lui embaumait les cheveux elle le gronda et lui prit sévèrement la tête pour qu’il déballe son sac, et lui raconte tout ce qui s’était passé. Il n’aurait jamais pensé se faire une alliée dans cet établissement bas de gamme où les prix étaient si bas que ça en frôlait l’indécence, pourtant, ce fut bel et bien le cas.

Lui donnant une bonne tape sur le haut du crâne, elle rouspéta après lui.
- « Mais pourquoi tu ne continues pas à l’appeler bougre d’idiot ! Tu crois vraiment qu’elle va te sauter dans les bras si tu baisses les tiens si facilement ?! Et quoi ? Tu ne connais rien à la vie mon garçon ! »

Passant derrière le bar, elle tira une chaise et vint s’assoir à côté de lui, un poing sur la table et l’autre sur le genou.

- « Moi, je vais te dire une bonne chose. Je ne suis pas de votre génération, mais je savais me faire respecter. Huan Ya il était comme toi avant, il jouait les jolis cœurs à travers tout Shanghai. Quand il m’a vu ? Il m’a prise pour l’une de ces dindes, mais moi je lui ai fait comprendre les choses. Je n’ai pas dit qu’il me plaisait, et je n’ai pas couru après comme le faisait toutes concubines de malheur ! Et bien après cela pendant trois mois il m’a courtisé, trois mois ! Et je ne disais rien, je ne disais rien parce que si je lui avais sauté au cou il aurait fui comme une volaille qu’on veut égorger ! Et regarde ! Mariés depuis cinquante-trois ans, trois beaux enfants, tous mariés ! » Elle leva le menton très fière d’elle ce qui fit rire Ki Hyung. « Un sourire j’aime mieux ça ! Écoute, ma petite Xue Feng elle te fuit parce que tu fais le coq ! Et les vraies femmes ce ne sont pas des poules, elles ne court pas après les jolis cœurs. Alors tu vas arrêter ton petit numéro, tu vas l’appeler et lui dire de venir te voir. Si elle vient tu ne fais pas l’andouille ! Tu es sincère, et gare à toi si tu mens, tu auras le mauvais œil au-dessus de ta tête ! Et si elle ne vient pas, tu oublies ! Basta, regarde toi, tu es à croquer et des femmes ça court la ville tu trouveras. »

Il était rentré tard ce soir-là, mais la grand-mère avait eut raison de lui. En cours de repas il était allé dehors et avait laissé un message à Xue Feng en lui disant qu’il l’attendrait le lendemain dans la salle d’histoire. Nai Nai avait croisé les doigts pour lui tout en lui offrant un panier repas pour son déjeuner du lendemain alors qu’il repartait en voiture. Il avait retrouvé une sorte de paix intérieure qui lui avait longtemps fait défaut.



Le lendemain, il ne la vit pas de la matinée, fut incapable d’avaler son déjeuner tant son estomac se serrait, et son mal être le suivit jusqu’à dix-sept heures, heure où la salle d’histoire se vidait de son dernier cours. Il attendit, impatient. Il attendit, encore et encore. Dix-huit heure. Dix-huit heure trente. Dix-neuf heure. Il commença à avoir faim. S’asseyant à la dernière table à côté de la fenêtre il entama le panier que lui avait concocté la grand-mère. Après la première bouchée, bien qu’étant seule dans la salle, il s’écria « t’es la meilleure la vieille ! » et continua à manger.

Il comptait passer la nuit ici, mais il n’y croyait déjà plus. Tant pis…
Dans le petit sac que la grand-mère lui avait donné, il n’y avait évidemment pas de couverts occidentaux, mais une simple paire de baguettes en bois qu’il préféra à l’argenterie. Soudain, la porte de la salle de classe glissa. La bouche pleine et les baguettes encore en bouche, il releva doucement les yeux. Ces derniers s'arrondirent de surprise.

- « Ki Hyung ? »

C’était elle…


Dernière édition par Ki Hyung Kim le Dim 17 Juin - 18:09, édité 1 fois
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Xue Feng Qian

Xue Feng Qian

Against - Leader

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Dim 17 Juin - 13:18

Deux semaines… deux semaines s’étaient écoulées et j’essayais par tous les moyens d’oublier. J’avais pourtant était claire avec lui, alors pourquoi rendait-il les choses aussi difficiles ? Depuis deux semaines je l’endurais, tout autant que je devais endurer la culpabilité et le mal-être qui me rongeait de l’intérieur. Il était pour moi hors de question de laisser paraître quoi que ce soit, ni devant Zhen Juan, ni devant Ki Hyung, devant personne je ne devais me laisser aller. J’étais forte et je refusais de me laisser aller à cette faiblesse ! Je méritais de me sentir si mal ! Avoir faire ça à Zhen Juan, je ne me le pardonnerais jamais ! Je l’aimais tellement, c’était mon meilleur ami, c’était… ah tout était tellement compliqué dans ma tête maintenant à cause de ce maudit High Five !

Je m’étais laissée dépasser par les évènements… en temps normal, rien de tout ça ne serait arrivé, nous étions simplement victime des circonstances, voilà tout ! Bien sûr j’avais été sincère avec lui dans cet ascenseur, bien sûr je ne pouvais pas nier ce que j’avais ressenti, ce qui m’avait tant troublé… troublé au point de m’arracher des larmes et de m’ôter le sommeil pendant des nuits et des nuits… mais c’était fini à présent, je ne pouvais qu’oublier.
Mais comment est-ce que je pouvais faire quoi que ce soit alors qu’il ne cessait d’intervenir dans ma vie !? Il venait à ma rencontre, il m’appelait, me laissait des messages, me tournait autour à en réussir à énerver mon meilleur ami. Et Zhen Juan commençait vraiment à trouver ça louche, je n’agissais pas normalement et je le savais parfaitement. Il m’était pourtant simplement impossible de faire face à Ki Hyung, c’était un idiot, un coureur, et qu’est-ce qu’il m’énervait ! Il me harcelait alors qu’il… ces filles… Je n’étais pas aussi naïve qu’elles, oh que non ! Je ne comptais pas me laisser charmer par ce type, je ne comptais pas le laisser m’humilier comme je savais qu’il le faisait avec elles.

Je me détestais d’autant me prendre la tête à cause de lui ! Je sentais même que je commençais à m’éloigner de mon meilleur ami et ça me brisait le cœur. Je l’aimais, il avait toujours été là pour moi et je savais que s’il apprenait ce qui s’était passé, il serait blessé. J’étais une fille horrible, il était le garçon le plus gentil du monde, il avait toujours été là pour moi quoi qu’il arrive durant des années… et une seule journée avec mon ennemi avait réussi à tout remettre en question !

Pourtant, pour le bien de ma cause, il faudra bien que j’arrive à me tenir face à lui sans faillir. Dans cette université, dans cette guerre que nous menions encore, nous finirions forcément par nous retrouver l’un en face de l’autre, à devoir se défier comme avant. Si je me laissais atteindre, si je me laissais affaiblir par cette histoire, je ne serais pas la seule à perdre, et il était hors de question que mes états d’âme causent la perte de mon groupe et des boursiers. Il fallait, qu’une dernière fois, je réussisse à lui tenir tête afin de pouvoir oublier ce que j’avais ressenti.

Mais je ne pensais pas que cette occasion s’offrirait si soudainement, un énième message pour me donner rendez-vous… pourtant il me donna également la possibilité de l’éviter tout en étant sûre qu’il arrêterait ses idioties. Si je n’y allais pas, je n’aurais plus à subir ses caprices…
Toute la journée, le message me tourna dans la tête… mais je l’écoutai également bon nombre de fois, quelle conne ! Tant pis, pour une fois je choisirais la solution de facilité, qui pouvait me le reprocher ? C’était trop dangereux pour moi d’aller le voir… si j’y allais, j’admettais être au bord du gouffre, non ? Je ne savais même pas si je serais capable de lui faire comprendre qu’il n’avait pas sa place dans ma vie, une autre place que celle d’adversaire.
Mais… si je n’y allais pas… c’était comme si je consentais à faire de moi une menteuse… et pas une seule fois je ne l’avais dupé. Malgré ce qu’il était pour moi j’avais au moins le respect de ne pas me jouer de lui, non, je n’étais pas ce genre de fille… pourtant, si je le laissais attendre en vain, c’était comme un aveu.

Ce dilemme me gangréna toute la journée et m’empêcha de me concentrer sur mon travail, sur les conversations que les gens essayaient de tenir avec moi. Bordel ! Je n’étais pas une pauvre collégienne qui se laissait distraire par ses problèmes de cœur ! Je ne pouvais pas être aussi fragile !

L’heure avançait et je n’arrivais pas à me décider. Y aller. Ne pas y aller. Lui faire face. L’ignorer encore une fois. Je ne savais pas. Je n’étais qu’une lâche et je me faisais horreur. Si les gens qui comptaient sur moi me voyaient ainsi, allongée sur mon lit, à attendre que le temps passe assez pour que je me dise : « de toute façon, à cette heure, il sera parti », ils seraient déçus.

Il devait être 19h quand, repensant vaguement à la fois où nous avions discutés dans le jardin de l’université, je me rappelai que l’origine de tout ça, c’était un pari. Un pari qui m’avait longuement tiraillé de peur d’avoir mal agi… un pari qui m’offrait la possibilité d’arrêter les tortures et les intimidations. Ces deux semaines avaient presque réussi à me faire perdre de vue ma plus grande source de détermination : Against.

Résolue, je me relevai et sortis de ma chambre pour rejoindre la salle d’histoire. Il allait peut-être être trop tard, il était peut-être déjà parti, mais je ne pouvais pas rester sur des suppositions, il fallait que j’en ai le cœur et, s’il était encore là, alors nous mettrons les choses au clair.
Je retournai rapidement au bâtiment principal qui était désert à cette heure, je montai à l’étage de la salle d’histoire et m’approchai de la porte alors que ma gorge se serrait. Même ma plus grande détermination n’étouffait pas l’appréhension de le revoir en face de moi, seul à seule, mais il n’était pas dit que je laisserais mes sentiments prendre le pas sur ma raison.
Alors que je posais une main sur la porte, une voix à l’intérieur de la salle me fit sursauter.

« T’es la meilleure la vieille ! »

Je haussai les sourcils et posai une main sur ma bouche pour ne pas rire. D’un coup, d’entendre sa voix si naturellement, un poids tomba de mes épaules. Bien sûr que je pouvais lui faire face, sinon je ne serais pas digne d’être son adversaire.
Je poussai donc doucement la porte pour entrer et je le vis, assis au fond de la salle, en train de manger. Quand il m’entendit, il releva la tête, les baguettes encore dans la bouche. Il me regarda avec des yeux tellement écarquilla qu’on aurait dit qu’il avait vu un fantôme, et un léger silence s’installa. Après un instant, je décidai de le rappeler sur terre.

« Ki Hyung ? »

Je m’approchai et allai m’asseoir sur la table juste devant celle où il était installé. Je posai mes pieds sur la chaise, essayant de me montrer la plus détendue possible, mais le voir avec cette tête était tellement amusant et inattendu, que ce n’était plus si difficile. Quelle cruche de l’avoir tant redouté… moi qui ne craignais rien ni personne.

« Désolée de n’être pas venue à l’heure… j’avais… des choses à régler. »

Je fis un petit sourire désolé et détournai la tête un instant. Non, lui faire face ne me dérangeait pas, néanmoins, je n’aimais pas mentir, et même si ce n’était pas vraiment un mensonge, je ne me serais pas non plus vu dire que ce rendez-vous m’avait effrayé assez pour m’empêcher de penser à autre chose.

« Mais… tu voulais me parler ? Je t’écoute. »

C’était probablement se moquer du monde d’oser dire ça alors que je l’avais effrontément ignoré pendant deux semaines, et n’importe qui aurait pu s’en rendre compte… mais, j’étais là ce soir, et je ne comptais plus faire l’idiote, ni me montrait faible devant lui.
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Ki Hyung Kim

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Dim 17 Juin - 15:39

Alors que le jeune homme s’empressait d’avaler le contenu de sa bouche tout en reposant ses baguettes, il remit à toute vitesse le panier repas de la Nai Nai dans le plastique en priant pour qu’elle ne l’ait pas remarqué.
Elle était finalement là alors qu’il ne l’attendait déjà plus. Mais le pire était à venir pour le leader du High Five. En effet, tout au long de la journée il n’avait cessé d’espérer sa venue, il avait rêvé de centaines de scénarios différents pour marquer leurs retrouvailles, allant jusqu’à calculer la position qu’il aurait et les phrases qu’il lui dirait. Il l’imaginait peinée au possible, désolée, voir en colère, mais jamais, ô grand jamais, il ne s’était attendu à ce que Xue Feng lui réserva. L’air le plus décontractée du monde, elle vint s’assoir près de lui, ne se sentant pas le moins du monde gênée de mettre ses pieds sur une chaise. Elle s’excusa quand même de l’heure tardive à laquelle elle était arrivée, prétextant des choses dont elle devait s’occuper, avant de lui dire très simplement qu’elle écoutait ce qu’il avait à lui dire.

Il n’en revenait pas, et fut incapable de bouger pendant plus d’une minute.
Elle l’écoutait ? Elle avait des choses à faire ? Non mais c’était quoi ça ?! Avait-elle donc si peu de conscience pour le traiter ainsi ? Se doutait-elle seulement de ce qu’elle lui avait fait vivre indirectement durant ces deux dernières semaines.
Reculant sa chaise d’un geste brusque, et se levant avec autant de « douceur », il la défia du regard, l’air plus mauvais que jamais. Il avait serré ses poings de rage alors même que les muscles de ses avants bras découverts se contractaient. Il garda le silence, tentant de se concentrer sur le fait de garder son calme, mais céda sous l’emprise de sa colère. Explosant, il se courba légèrement le dos pour venir cogner du plat de ses mains la table, provoquant un bruit de tous les diables qui fit sursauter Xue Feng.
Le souffle court, d’une voix calme mais qui laissait sous-entendre tout son état, il déballa son sac.


- « Tu te fous de moi ? Des choses à régler ? Tu m’écoutes ? Tu n’as pas l’impression de te payer ma tête là ?! »

Il ne supportait pas sa désinvolture, ça allait à l’encontre de tout ce qu’il pouvait supporter.
Il souffrait déjà bien assez par sa faute, il ne la laisserait pas le finir ainsi.
Il allait se battre. Il allait l’obliger à faire face à ses sentiments qu’elle le veuille ou non. Plus déterminé que jamais, il planta son regard dans celui de la jeune femme avec autant d’intensité qu’il ne l’avait fait avant de l’embrasser ce fameux jour.


- « Pourquoi tu m’as ignoré pendant tout ce temps ? Pourquoi tu joues comme ça avec moi ? Ça t’amuse ? C’est vraiment aussi jouissif que ça de me voir me démener pour t’atteindre ? »

Se redressant il lui tourna le dos un moment, souffla un bon coup tout en se massant la nuque, puis se retourna vers elle, plus calme, mais d’autant plus amer. Sa voix trahissait alors son écœurement, et surtout, sa déception.

- « J’arrive pas à le croire… Tu ne me jettes pas un regard pendant deux semaines, tu ne prends même pas la peine de répondre à l’un de mes messages, et là tu ! …. Tu finis par venir, tu finis par accepter de me voir et tu te conduits comme si… »

Il se laissa retomber contre l’armoire métallique à laquelle il était alors adossé. Les deux mains dans les poches, le regard baissé au sol, il prononça ces mots lentement, et avec douceur, afin de lui rappeler l’intensité de ce qu’ils avaient vécus dans cet ascenseur.

- « Comme s’il ne s’était rien passé entre nous… » Il rit nerveusement, levant les sourcils, sortant les mains de ses poches pour venir glisser ses pouces dans les hanses de sa ceinture. « Putain j’arrive pas à le croire… Ecoute tout ce que je veux… » Il soupira. « Tout ce que je souhaite c’est des réponses. Ca fait des jours que ça dure, et plus j’essaie de t’oublier et plus !…. Je comprends rien à ce qui m’arrive, ça me dépasse complètement. La seule chose dont je suis certain c’est que j’ai besoin de réponses, j’ai besoin de savoir si je ne suis qu’une erreur, si je suis… J’ai besoin qu’on parle de ce qui s’est passé. Qu’on en parle sans se cacher, en toute honnêteté. Je vais te faire une promesse là, tout de suite : tout ce que je te dirai ce soir ne sera que la pure vérité. A toi de voir ce que tu en feras, mais dans tous les cas, je ne me cacherai plus. Alors Xue Feng, cette fois, c’est moi qui t’écoute. »


Ramenant ses yeux à elle, il ne pouvait plus masquer ni son amertume, ni sa désillusion totale. Pourtant, au moment même, il la dévorait du regard. A présent qu’elle avait perdu un peu de sa grande éloquence du départ, il lui semblait retrouver un peu de celle qui avait hanté ses jours et ses nuits. Il ne reprit même pas intérieurement lorsqu’il se fit la remarque, il l’adorait. Il la voulait plus que tout. Et le fait qu’elle se trouve là, si proche, et pourtant inaccessible ne faisait qu’accentuer son désir d’elle.
Les yeux toujours profondément plongés dans les siens, il attendait qu’elle se justifie
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Xue Feng Qian

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Dim 17 Juin - 19:21

Je ne mis pas longtemps à recevoir l’effet de mes paroles. Qu’aurais-je pu dire de toute façon ? Qu’aurais-je pu faire ? Les seules choses que je me permettais étaient probablement loin d’être ce qu’attendait Ki Hyung, alors forcément, notre entrevue ne se ferait pas sans heurt.
Je tentai de rester stoïque lorsque, en colère, il recula sa chaise et se leva, me toisant d’un regard mauvais qui me rappela celui qu’il m’avait lancé dans l’ascenseur lorsque je l’avais repoussé, et celui-ci me fit tout aussi mal. J’ignorai ce malaise, aussi bien que j’ignorai ses poings qui se serraient et qui trahissaient à quel point il avait du mal à se contenir. Aussi, quand il frappa brusquement sur le pupitre, je sursautai et écarquillai les yeux en me reconcentrant totalement sur lui.

- « Tu te fous de moi ? Des choses à régler ? Tu m’écoutes ? Tu n’as pas l’impression de te payer ma tête là ?! »

Bien sûr que non je ne me moquais pas de lui, et je ne l’avais jamais fait. Il pensait peut-être que c’était facile pour moi ? Que l’ignorer et paraitre indifférente ne m’avait pas coûté ? Que devoir choisir entre la partie de moi qui m’exhortait à penser à Zhen Juan et celle qui me suppliait d’écouter Ki Hyung n’avait pas été douloureux ? Et même si j’avais choisi, ma déraison ne s’avouait pas vaincue et continuait de me torturer. C’est pourquoi je me trouvais là, ce soir… alors, non, je ne me moquais assurément pas de lui.

- « Pourquoi tu m’as ignoré pendant tout ce temps ? Pourquoi tu joues comme ça avec moi ? Ça t’amuse ? C’est vraiment aussi jouissif que ça de me voir me démener pour t’atteindre ? »

Je profitai qu’il se retourna pour fermer les yeux et inspirai doucement. Comme si tout ça m’amusait… mais cela me peinait un peu qu’il pense ça de moi… il en était arrivé là ? À me détester au point de se mettre à penser de telles choses de moi ? Il me confondait vraiment avec les poules de son milieu on dirait…
Je me passai une main dans mes cheveux en soufflant. Je prenais sur moi pour ne pas me mettre à crier qu’il se trompait, et que j’étais outrée qu’il me voie comme ça. J’avais pourtant été claire, pourquoi ne voulait-il pas comprendre hein !

- « J’arrive pas à le croire… Tu ne me jettes pas un regard pendant deux semaines, tu ne prends même pas la peine de répondre à l’un de mes messages, et là tu ! …. Tu finis par venir, tu finis par accepter de me voir et tu te conduits comme si… »

Je me mordis la lèvre, je l’avais blessé oui, je l’avais compris, mais entendre cette intonation dans sa voix me faisait mal au cœur.

- « Comme s’il ne s’était rien passé entre nous… »

J’aurais préféré. J’aurais voulu que rien ne change, j’aurais voulu qu’on reste des ennemis qui se supportent le temps d’apprendre à comprendre l’autre… nous nous étions trop vite habitué l’un à l’autre, et nous avions dérapé, c’était aussi simple que ça.

Je continuai de l’écouter, je le laissai vider son sac en essayant de survivre à ce ton doux et implorant. J’étais tellement touchée par ses paroles, pourquoi est-ce que mon cœur voulait lui répondre aussi ardemment d’abord, c’était quoi mon problème !? Pourquoi ses paroles ne correspondaient pas à ce que je m’étais mis en tête ces deux dernières semaines ? Je m’étais persuadée qu’il se moquait de moi mais… ça ne pouvait qu’être le cas, non ?
Bon, il voulait de l’honnêteté hein ? Je l’avais été déjà, je lui avais dit ce que j’avais sur le cœur et il n’avait rien voulu entendre, je devais recommencer ? Risquer qu’encore une fois il n’en fasse qu’à sa tête ?

« Tu veux des réponses… très bien. »

Je me levai et m’approchai de lui. Je savais qu’il n’y avait que très peu de chances pour que quelqu’un passe dans le couloir à cette heure… mais je ne pouvais pas prendre le risque, on ne pouvait pas. Si quelqu’un nous entendait parler et répétait ce que nous nous disions, ce que j’allais lui dire… je n’osais même pas imaginer les conséquences dans notre conflit. Ce serait l’anarchie.
Alors je devais me rapprocher, pour ne pas avoir à hausser la voix… je n’avais de toute manière aucune envie de crier. Mon cœur battait si fort que je n’arrivais même plus à m’énerver assez longtemps pour redevenir la Xue Feng révoltée que j’étais avec lui.

« Ki Hyung, j’ai toujours été sincère, à chaque moment je l’ai été… Ce qui s’est passé… m’a bouleversée autant que toi. Mais c’était une erreur. »

J’avais aimé l’embrasser, oui. J’avais aimé qu’il me serre dans ses bras, oui. Mais nous étions allés trop loin, nous ne pouvions tout simplement pas faire une telle chose. Nous étions toujours opposés l’un à l’autre, quoi qu’il arrive… ce n’était pas parce qu’un baiser nous avait chamboulé qu’il fallait voir jusqu’où ça allait nous mener.

« Jamais il ne me serait venu à l’idée de jouer avec toi de cette façon et je suis désolée si c’est l’impression que je t’ai donné… je n’aurais pas dû t’ignorer, mais te faire face m’était difficile. »

Je rebaissai les yeux, cette fois c’en était trop, le regarder en disant de telles choses était au dessus de mes forces…

« Je te l’ai dit, j’ai un petit-ami… et je… tiens à lui, je ne veux pas le blesser… j’essaie d’être raisonnable alors ne m’en empêche pas s’il te plait. »

‘Je tiens à lui’ pourquoi n’avais-je pas réussi à lui dire simplement que j’aimais Zhen Juan ? Ce n’était pas juste que je tenais à lui, je l’aimais depuis des années… et je ne m’en cachais pas, pourquoi n’arrivais-je simplement pas à lui dire clairement ?
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Ki Hyung Kim

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Dim 17 Juin - 20:32

Elle s’était rapprochée de lui, soudain bien sérieuse. Elle recommençait. Elle recommençait à lui dire qu’elle avait toujours été sincère avec lui. Elle recommençait à lui dire que ce baiser l’avait bouleversée. Et surtout, elle recommença à lui dire que tout cela n’était qu’une erreur.
Son cœur se serrait : si c’était bel et bien le cas ? Si elle était si sincère pourquoi cela devrait-il être une erreur ? Si elle s’était sentie aussi bien auprès de lui qu’il ne l’avait été auprès d’elle, alors pourquoi cela était-il une erreur ? Elle continua en avouant qu’elle n’avait pas voulu jouer avec lui mais qu’il lui était difficile de lui faire face.

Et quoi ? N’était-ce pas tout aussi difficile pour lui qui se mettait sa fierté au « cul » pour aller la voir ? Il ne s’était même pas caché, lui. Il n’avait pas honte de ce qu’il faisait, il avait enduré pendant trois jours entier la blessure et l’humiliation de son ignorance. Et à présent c’était elle qui n’arrivait pas à faire face ? Il ne la comprenait pas.
Il voulait croire en sa sincérité. Il le voulait vraiment, mais sa nature méfiante le rattrapait. Malgré les nombreux corps qu’il avait eus entre ses bras, en amour il n’avait jamais connu le bonheur. Il n’avait pas couru après cela dit, mais il commençait très sérieusement à se lasser de ne connaitre que l’étreinte. Et avec Xue Feng il avait expérimenté quelque chose de si fort… Non, peu lui importait ce qu’elle pourrait bien dire : puisqu’elle avait aimé être dans ses bras, il lui y construirait la plus belle des places.

Pourtant, quand elle lui rappela la présence de son petit ami, ses nerfs furent de nouveau éveillés. Elle ne voulait pas le blesser, elle devait être raisonnable. Ki Hyung savait peu de choses de l’amour, mais il en savait assez pour savoir que ce sentiment était basé sur la passion et non sur la raison. Il ne se fit pas prier pour le lui dire. A la simple différence que lui ne baissa pas la voix.


- « Ne pas vouloir le blesser, être raisonnable ? Tu parles de l’homme que tu es censée aimer comme d’un ami, mais tes véritables sentiments quels sont-ils ? » Il secoua légèrement la tête, perdu d’incompréhension. « Tu… Tu dis que tu as un petit ami comme si ça pouvait tout justifier, mais si tu tenais tant à lui, non ! Si tu l’aimais, tu ne te serais jamais laissé aller avec moi. Je ne suis peut-être pas un expert en la matière mais les gens qui s’aiment vraiment ne font pas ce genre de chose, et ça même moi je le sais »

Ce fut alors qu’il remarqua quelque chose. Autour du cou de la jeune femme était noué un foulard. Bizarrement il le regarda avec plus d’attention que jusque lors et se rappela soudain qu’elle l’avait porté à chaque fois qu’il l’avait croisé, même lorsqu’il l’avait attendu à sa salle de cours. Suspicieux, il glissa un doigt entre le tissu et la peau de la jeune femme qui voulut protester, mais trop tard, Ki Hyung avait déjà révélé la raison de cet accessoire.

Là, encore bien visible sur sa peau malgré le temps écoulé, se trouvait encore le suçon du leader du High Five. Il ne dit rien.

Elle avait gardé la tête baissée et le silence. Il n’y tenait plus. Elle ne l’aidait pas à avancer en lui répétant ce qu’elle lui avait déjà dit, ni en cherchant à oublier ce qu’ils avaient partagés. A l’intérieur, il se rappela de ce qui s’était passé à la suite de ses dernières paroles, elle s’était enfuie. Il prit véritablement peur que cela ne recommence, surtout après ce qu’il venait de faire De ce fait, sans crier garde, il glissa sa main dans la nuque découverte de Xue Feng pour l’attirer tout contre lui. Une main sur sa tête, l’autre autour de ses épaules, il la tint contre lui avec douceur.
La différence de taille lui permit de poser sa joue sur le haut de sa tête alors que d’une voix calme il lui dit :

- « Xue Feng…. Je ne suis pas dans ta tête, je ne comprends pas vraiment ce qui se cache en toi… D’ailleurs jusqu’à aujourd’hui je n’aurai voulu le savoir pour rien au monde mais… pour ma part tout a changé. Ce jour-là, pour la première fois de ma vie, j’ai tenu une femme entre mes bras que je respectais, et à qui je ne voulais que du bien. J’accepte de croire en ta sincérité alors s’il te plais crois aussi en moi»

Il déglutit difficilement puis ferma les yeux pour se donner du courage.

« Je n’ai pas un passé glorieux dans ce domaine mais lorsque tu étais contre moi, lorsque je t’ai sentis si fort, j’ai tout oublié. Je ne voyais plus que toi… Je sais bien que ce n’était « qu’un baiser », mais je ne cesse de le revivre depuis ce jour. Ce sentiment est en train de me bouffer de l’intérieur, je n’avais jamais connu un truc pareil.
Et quand je te vois… Quand je repense à la façon dont toi aussi tu me tenais, à ce que tu as fait pour moi ce jour-là, je ne peux tout simplement pas abandonner. Je suis… Je suis sincèrement désolé. Tu peux m’insulter, me traiter d’égoïste et de tous les noms qui te plairont mais je ne te laisserai pas à un autre.

Je… Je te jure qu’un jour je te ferai perdre ta foutue raison ! »


Joignant le geste à la parole il usa de la main restée dans sa nuque pour venir trouver ses lèvres.
Déjà mentalement, il se préparait à recevoir la gifle la plus magistrale de toute sa vie. Peut-être même un coup de pied bien placé s’il s’en référait au caractère de la jeune femme… Mais pour l’heure il voulait simplement lui rappeler ce qu’il avait vécu, il voulait que se réveille la femme qui s’était abandonnée, qui avait laissé les traces de son plaisir dans son dos du bout de ses ongles. Cette Xue Feng plus désirable que jamais, il serait prêt à tout pour la faire revenir à lui. Oui, à tout.

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Zhen Juan Lee

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Lun 18 Juin - 0:53

    Après les cours j’avais décidé de sortir avec des amis pour allé jouer au basket, j’aimais bien ce sport et sa me tenait en forme. Je marchais tranquillement en direction de la chambre en souriant la ou j’allais retrouver ma chère petite amie. C’était officielle moi et Xue Feng et j’étais plus content que jamais et tellement heureux. J’avais un poids de moins sur les épaules depuis que nous formions vraiment un couple. J’entrais dans la chambre, mais à ma plus grande déception elle n’y était pas. Je regardais l’heure sur le réveille près de mon lit. À cette heure habituellement elle était dans la chambre sinon, elle me prévenait par texto pour me dire qu’elle sortait. Je me laissais tombé sur mon lit et regardait son lit… une chose sur elle était la tantôt il y avait des plis sur la couverture et habituellement aucun faux plis.

    Au bout de 10 minutes je décidais d’aller à sa recherche étant donné que je n’avais aucune nouvelle d’elle et mon portable était mort, je ne pouvais donc pas lui envoyer un message pour lui demandé ou elle était. Si sa ce trouve un boursier avait besoin de son aide sa ne me surprendrais même pas au fond. Même si je lui avais dit de prendre des moments justes pour elle… en ce moment elle était différente. Je marchais tranquillement dans les couloirs et je croisais des boursiers. Je les arrêtais et leur demandais s’ils n’avaient pas vue Xue Feng passé dans le coin. « Je l’ai vue allé à l’étage de cours d’histoire ». Je l’ai remerciais et allais donc sur l’étage de la salle de cours d’histoire. Je marchais tranquillement dans le couloir le silence total régnais.

    Mais tout à coup j’entendis une voix masculine et une voix que je connaissais trop bien. La voix du leader du High Five qui depuis deux semaines me tapaient royalement sur les nerfs. Il tournait autour de Xue Feng et sa m’énervait, mais ce qui m’énervait plus encore s’étais de le voir appuyé au mur et attendre pour la voir. J’avais du le remettre à sa place une fois pour lui faire comprendre qu’il devait lâcher prise. Et depuis quand il venait chercher le trouble devant la chambre du leader des Againts.

    Je m’approchais du local et m’adossais au mure jusqu’à côté de la porte, je jetais un œil à l’intérieur rapidement et je restais d’abords surpris de voir Xue Feng avec Ki Hyung… qu’est-ce qu’elle faisait la ? Pourquoi elle était avec lui… La voix de Ki Hyung était énervé sa ce sentait… je voulus entré dans le local pour intervenir, il n’avais pas le droit de s’énerver sur ma chérie comme ça. Mais je m’arrêtais net en entendant.

    - « J’arrive pas à le croire… Tu ne me jettes pas un regard pendant deux semaines, tu ne prends même pas la peine de répondre à l’un de mes messages, et là tu ! …. Tu finis par venir, tu finis par accepter de me voir et tu te conduits comme si… Comme s’il ne s’était rien passé entre nous…»

    Je m’adossais de nouveaux contre le mur curieux de voir ce qu’il allait suivre. Mais je commençais vraiment à me questionner sur le « Comme s’il ne s’était rien passé entre nous » Qu’est-ce qu’il c’était passé entre eux? Pourquoi j’avais l’impression soudaine d’avoir manqué quelque chose et pas seulement ça. J’écoutais attentivement ce que Ki Hyung disait, il voulait des réponses… Nous étions donc deux à en vouloir… car pour l’instant je ne comprenais toujours pas. Et j’avais du mal a tout assimilé ce qu’il disait à cause de toutes les questions qui prenaient d’assaut ma tête. C’est la voix de Xue Feng qui me fit revenir a la réalité.

    « Ki Hyung, j’ai toujours été sincère, à chaque moment je l’ai été… Ce qui s’est passé… m’a bouleversée autant que toi. Mais c’était une erreur. »

    J’essayais d’assimilé et plus j’écoutais et plus je commençais à comprendre, mais je ne voulais pas y croire visiblement. Je me disais que c’était sûrement autre chose que sa ne pouvait pas être ce que je pensais. Xue Feng n’était pas se genre de fille je la connaissais depuis tellement longtemps que je me faisais des fausses idées. La Xue Feng que je connais est gentille et ne joue pas avec les gens…

    « Je te l’ai dit, j’ai un petit-ami… et je… tiens à lui, je ne veux pas le blesser… j’essaie d’être raisonnable alors ne m’en empêche pas s’il te plait. »

    Tout me semblait encore bien plus claire que c’était sa, mais non non sa ne peut pas être sa. C’est impossible que ce soit sa de toute façon. Elle ne me ferait pas ça. Mais j’étais déjà retourné dans ma tête et me faisais des films. Est-ce qu’il était possible que ce soit sa? Pourquoi je refusais d’y croire parce que j’avais la plus grande confiance en Xue Feng elle est tout pour moi depuis toujours. La voix de Ki Hyung m’interpella.

    « Je n’ai pas un passé glorieux dans ce domaine mais lorsque tu étais contre moi, lorsque je t’ai sentis si fort, j’ai tout oublié. Je ne voyais plus que toi… Je sais bien que ce n’était « qu’un baiser », mais je ne cesse de le revivre depuis ce jour. Ce sentiment est en train de me bouffer de l’intérieur, je n’avais jamais connu un truc pareil.
    Et quand je te vois… Quand je repense à la façon dont toi aussi tu me tenais, à ce que tu as fait pour moi ce jour-là, je ne peux tout simplement pas abandonner. Je suis… Je suis sincèrement désolé. Tu peux m’insulter, me traiter d’égoïste et de tous les noms qui te plairont mais je ne te laisserai pas à un autre. »


    À ce moment bien précis je décidais que j’en avais assez entendu que je devais entrer dans cette salle et que j’intervienne. Mon cœur se serrait déjà dans ma poitrine, je fis à peine un pas pour entrer dans le local, mais je me figeais en voyant cette scène… il la serrait dans ses bras, il l’embrassait…elle l’embrassait. Je tournais aussitôt les talons et partit dans le couloir d’une façon rapide j’avais la soudaine impression de m’être fait avoir… Ma meilleure amie celle que j’aime venait de me trahir… de me brisé le cœur en un instant. Qu’est-ce que c’était que ça? Des larmes roulaient sur mes joues et je partis donc en courant jusqu’à ma chambre, il fallait que je me cache, je ne voulais pas qu’on me voit ainsi. Je me sentais tellement en colère… j’en voulais à Xue Feng, j’en voulais à Ki Hyung… depuis le début on riait de moi.

    Une fois dans la chambre je frappais dans le mur tellement fort pour en faire un trou et tout ce qui se trouvait sur mon petit meuble de retrouva par terre brisant le petit cadre avec la photo de moi et Xue Feng et je décidais de quitté l’université… valait mieux que j’aille ventiler, mais surtout que j’évite c’est deux la pour un certain temps. J’en revenais tout simplement pas…
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Xue Feng Qian

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Lun 18 Juin - 8:16

J’aurais été naïve de penser que Ki Hyung ne se serait pas servi de la moindre tournure de mes phrases, si j’avais réfléchi un peu plus, je n’aurais pas parlé de mon meilleur ami.

- « Ne pas vouloir le blesser, être raisonnable ? Tu parles de l’homme que tu es censée aimer comme d’un ami, mais tes véritables sentiments quels sont-ils ? »

Je serrai les dents, qui était-il pour me parler comme ça ? Il ne savait pas ce que je ressentais pour Zhen Juan, et il n’avait aucune idée de ce qui nous liait, c’était injuste de sa part de dire une telle chose ! De quoi se mêlait-il, bon sang !? Mais je n’eus même pas le temps de laisser parler ma colère, tout de suite il enchaina.

« Tu… Tu dis que tu as un petit ami comme si ça pouvait tout justifier, mais si tu tenais tant à lui, non ! Si tu l’aimais, tu ne te serais jamais laissé aller avec moi. Je ne suis peut-être pas un expert en la matière mais les gens qui s’aiment vraiment ne font pas ce genre de chose, et ça même moi je le sais »

Le choc de ses paroles me rendit muette sur le coup, et mon cœur se mit à battre douloureusement. Sans trop savoir pourquoi, je me sentais salie par ses paroles, humiliée. Qu’est-ce qu’il essayait de me dire, de me faire comprendre ? Que je n’aimais pas Zhen Juan ? Que je lui mentais ? Comment pouvait-il oser !? Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir !?

Encore une fois, alors que j’allais lui dire ma façon de penser, il me court-circuita. En fait, je vis son regard qui s’était posé sur le foulard que j’avais noué, comme chaque jour depuis deux semaines, autour de mon cou. Je ne pus l’en empêcher, très vite il le retira et je baissai les yeux, gênée. Son foutu suçon n’avait pas encore complètement disparu, et la marque était telle que je n’aurais pu trouver d’excuse, ça ne pouvait être rien d’autre que ça. A chaque fois que je me regardais dans le miroir, je le voyais, et ça me ramenait inévitablement dans cet ascenseur, et dans les bras de Ki Hyung.

Puis, soudainement, il m’attira vers lui et me serra contre son torse, mais ce qui me surpris, c’est que je n’eus pas la présence d’esprit de le repousser, de protester. Au contraire, alors qu’il posait sa tête sur la mienne, je fermai les yeux en me maudissant encore une fois, une énième fois.
Et, ainsi pressée contre lui, j’entendis sa douce voix résonner et accélérer les battements de mon cœur, et je l’écoutai religieusement.

Il se disait sincère alors que j’avais tout fait, je crois, pour me persuader que son entêtement n’était que le fruit de son égo, qu’il me pourchassait parce que je l’avais repoussé mais… si c’était plus sérieux que ça ? Je m’étais juré de ne pas me laisser avoir, je m’étais convaincue qu’en face de lui je réussissais à ne pas faiblir, mais quand il me parlait ainsi, en me disant des paroles si douces, je n’avais plus envie de rien d’autre que ses bras… et ça me tuait, je me détestais.
Mais sa détermination me faisait tiquer, elle me faisait peur, je faisais tout pour me raccrocher à ma raison, il ne fallait pas qu’il interfère, c’était déjà assez difficile comme ça.

Mais il coupa court à ma réflexion, plaquant ses lèvres contre les miennes. Je me figeai, surprise par son geste auquel je ne m’attendais pas, je ne pensais pas qu’il aurait l’audace de le faire. Troublée, je laissai ses lèvres douces et chaudes étreindre les miennes avec douceur durant quelques secondes, jusqu’à ce que je me rende compte que nous ne faisions que réitérer le même schéma, à continuer ainsi, on n’en finirait jamais.
Ma colère reprenant sa place, je me débattis pour m’arracher à ses bras, et ma main partit toute seule sur sa joue, provoquant un claquement net. Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles je tentai de me calmer pour ne pas crier.

« Je t’interdis de refaire une chose pareille ! » À peine eussé-je prononcé ces mots que je sentis les larmes perler à mes yeux. « Tu n’as pas le droit de me forcer à t’aimer, Ki Hyung ! … Même si tu me troubles, j’aime mon petit ami… et si je te donne l’impression de parler de lui comme d’un ami, c’est parce qu’il est tout pour moi. Il a toujours été là, ce que je ressens pour lui c’est bien plus qu’un simple amour… »

Je me sentis rougir, détournant les yeux, cette fois je lui avais dit, mais je ne savais pas si c’était une bonne chose, je me rendis d’ailleurs compte que c’était la première fois que je le disais à voix haute, et que c’en était presque étrange. Je soupirai doucement et regardai Ki Hyung de nouveau.

« Je suis vraiment désolée… mais je t’apprécie beaucoup tu sais. Quand tu m’as parlé du pari, je n’aurais pas cru découvrir quelqu’un d’aussi doux que tu l’es… et je me doute que tu ne montres cette part de toi qu’à quelques rares personnes, je suis heureuse d’être l’une d’elles. »

Je passai une main sur ma joue en rendant compte que l’une de mes larmes m’avait échappé. Ce n’était pas le moment de pleurer, on n’était pas un couple en train de rompre ! Et j’étais censée ne rien ressentir d’amoureux pour lui, je ne devais pas me montrer ainsi.

« Ce que je vais dire est égoïste, mais ce serait dommage d’arrêter là le pari. Bien sûr, je comprendrais que tu ne veuilles pas, mais… c’est assez amusant de passer du temps avec toi, même si tu es parfois drôle malgré toi. »

Un sourire se glissa sur mes lèvres, je ne souhaitais pas que l’on redevienne des ennemis, ou qu’il me déteste parce que je le repoussais… on pouvait bien continuer à se voir pour le pari, non ? C’était notre plan de base, et je le savais assez persévérant pour ne pas s’avouer vaincu facilement malgré ce qu’il pouvait ressentir pour moi.
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Ki Hyung Kim

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Lun 18 Juin - 13:35

Comme il s’y était préparé, bientôt la saveur délectable des lèvres de la jeune femme fut remplacée par une douleur fulgurante se propageant sur sa joue.
Il avait déjà pris des claques au cours des nombreuses bagarres auxquelles il avait pris part, mais jamais, ô grand jamais, ça ne lui avait fait aussi mal. Elle lui ordonna de ne plus jamais refaire ça. Il sourit intérieurement. Oh que si il recommencerait ! Il n’était pas homme à abandonner comme cela, par contre, ce qui pourrait lui faire baisser les bras c’était une phrase comme :

« Tu n’as pas le droit de me forcer à t’aimer, Ki Hyung ! »

Comment ça la forcer ? Il ne l’avait forcé en rien ce jour-là dans l’ascenseur, bien au contraire ! Il avait l’injuste impression qu’elle se voilait la face plus qu’autre chose et cela l’agaçait. Mais pas autant que ce qu’il suivit lorsqu’elle avoua aimer son petit ami. Oui elle l’aimait vraiment, et elle l’aimait assez pour qu’il remplisse pour elle à la fois la fonction d’amant et d’ami, et cela lui serra le cœur douloureusement.
Putain mais c’était quoi le problème des nanas ?! Etait-il donc condamné à n’aimer que celle qui le dédaignait ? Il ne se savait pas maso à ce point-là ! C’était injuste, tout bonnement injuste… Elles le désiraient toutes, elles rêvaient toute de son étreinte sauf elle. Cette Xue Feng Qian était vraiment la plus belle bizarrerie de toute l’espèce ! Ça l’énervait : elle le rejetait complètement et pour un autre qui plus est ! Encore cela n’aurait été qu’une question d’orgueil il aurait presque pu le comprendre, mais là elle refusait de s’abandonner à lui au profit d’un autre ! Ça lui était tout bonnement intolérable. Stoïque, il ne bougea pas, écoutant tout le baratin qu’elle pouvait lui sortir sur le fait que malgré tout elle l’appréciait, et ne s’attendait pas à trouver quelqu’un d’aussi doux derrière sa carapace du leader du High Five.

Doux ? Elle le prenait pour une peluche ou quoi ? Il n’était pas quelqu’un de doux, il était fort, et ne se laisserait pas marcher sur les pieds ! Il était Ki Hyung Kim, son statut pouvait lui faire obtenir tout ce qu’il désirait d’un claquement de doigts, il était vraiment hors de question de se laisser rabaisser au point de devenir son bon copain ! Ça jamais !
Elle laissa une larme couler. Bon sang mais comment une fille comme elle pouvait autant pleurer alors qu’il l’avait toujours prise pour un roc ? Etait-elle vraiment touchée à ce point de ne pas pouvoir accéder à ce qu’il voulait d’elle ?

Cette pensée gratifia considérablement l’égo du jeune homme. Oui, ça ne pouvait être que ça… Au fond, peut-être qu’elle ne savait pas elle-même ce qu’elle ressentait. Elle était sans doute perdue et se rattachait à son petit ami pour ne pas se laisser aller à vivre quelque chose avec lui. Aux yeux de tous ils étaient des ennemis mortels, elle ne voulait certainement pas décevoir toute sa petite bande de miséreux en leur apprenant qu’elle était tombée amoureuse de l’homme qui voulait leur perte. Et de toute façon, même si elle ne l’aimait pas encore, cela finirait par arriver. Il justifierait de tous les moyens et de toute la patience du monde pour y parvenir, car après tout, même lorsqu’il aimait, il restait le futur leader d’un des plus grands pôles économique asiatique. Il ne fuirait pas ! Il apprendrait à devenir un homme assez bien pour elle, il se le jura !
Et ce pari était vraiment sa meilleure opportunité finalement. Cela lui permettrait de la voir en dehors de Jing Ying, cela lui permettrait de lui voler du temps qu’elle aurait pu passer avec autre, oui…
Dans sa tête tout se mettait en place. Il la désirait plus que tout, alors il ne se laisserait pas faire ! On ne lui avait jamais enseigné à accepter une défaite, au contraire, il avait été éduqué dans l’optique de profiter de ses défaites pour en forger des victoires dans l’avenir. Et elle serait sa plus merveilleuse entreprise !

Malgré le sourire qui s’était doucement dessiné sur son visage, la jeune femme avait encore les yeux brillant. Ils étaient bien moins proche que tout à l’heure, mais la distance entre eux deux était encore suffisamment étroite pour que Ki Hyung tende le bras vers son visage et chasse de son pouce les derniers restant de ses petites perles salées.
Son expression dont il se foutait royalement trahissait sa déception. Sourcils froncés, le visage inexpressif, il la regarda fixement pendant plusieurs secondes avant d’ôter sa main, de passer cette dernière dans sa nuque qu’il massa en regardant par la fenêtre.


- « Tss, t’as gagné… Je peux pas te résister quand tu te mets à pleurer comme ça… On continue le pari. »

Passant ses mains dans les poches arrière de son jean noir, il garda la tête tournée vers la fenêtre.
Bon à présent il l’avait rassuré, il n’allait pas lui faire la tête ou lui pourrir encore plus la vie qu’il n’avait pu le faire par rancune. Mais il ne pouvait pas accepter si simplement, elle commencerait à croire qu’elle avait déjà gagné son pari, et surtout, elle se mettrait à croire qu’elle pouvait le considérer comme son gentil copain de fac. Non, il n’était pas quelqu’un de gentil, et il ne voulait pas le devenir. Il était peut-être drôle malgré lui comme elle le disait, mais il ne serait jamais l’un de ses mecs qui parle gaiement de la dernière émission musicale de la veille. Il ne serait jamais à l’image de ceux que Xue Feng appréciait sincèrement, du moins c’est ce qu’il voulait lui faire comprendre.


- « Par contre, je souhaiterai t’imposer une petite condition à cela. »

Tournant son regard vers elle, il lui dit d’un ton très sérieux :

- « Ma famille organise tous les ans un bal à cette période. Ce dernier a lieu la semaine prochaine, et avec tout ce qui s’est passé je n’ai pas eu le temps de me trouver une cavalière. Comme tous les ans je suis censé ouvrir ce bal il est hors de question que je me retrouve seul. Donc… Si tu veux poursuivre notre arrangement, je veux que tu sois ma cavalière à cette soirée»

Elle sembla plus surprise que jamais. Ki Hyung repensa à tout ce qu’elle avait dit concernant son amour pour son petit ami et ajouta rapidement :

- « T'en fais pas, c'est une soirée pour les collaborateurs de l'entreprise Kim et leurs familles, si c'est ce que tu souhaites personne ne saura qui tu es. Et puis, comme ça, on saura déjà quoi faire pour ma prochaine leçon de bonne conduite, qu’est-ce que tu en dis ? »

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Xue Feng Qian

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Lun 18 Juin - 18:47

J’avais pleinement conscience que ce que je lui avais dit pouvait paraitre horrible, je n’étais pas idiote, mais tout ça n’était quand même pas arrivé pour rien… si nous nous étions retrouvés dans cet ascenseur, c’était pour une raison précise… et si nous la laissions tomber maintenant, alors à quoi tout ça aurait servi ? Est-ce que je pouvais accepter de blesser les gens « pour rien » ? Absolument pas, il fallait aller au bout de ce pari si je voulais pouvoir un jour me regarder de nouveau dans un miroir. Si ma détermination pouvait adoucir, ne serait-ce qu’un peu, le sentiment de culpabilité qui me rongeait, je ne devais pas m’arrêter maintenant.

Me sortant de mes pensées, je sentis la main de Ki Hyung se poser sur ma joue et il essuya mes larmes, sans me lâcher du regard. L’expression douloureuse de son visage me donna envie de me frapper, oser lui demander de me supporter alors qu’il m’avait avoué ses sentiments ! Est-ce que j’étais si cruelle que ça ? En une seconde, je me persuadai qu’il allait refuser. Il me lâcha et détourna finalement les yeux vers la fenêtre.

- « Tss, t’as gagné… Je peux pas te résister quand tu te mets à pleurer comme ça… On continue le pari. »

Je haussai les sourcils. Il acceptait. Je baissai les yeux, j’étais soulagée je dois l’admettre. Peut-être que sa rancœur envers moi avait un espoir de s’estomper après tout, non ? De toute manière, si cela devenait trop compliqué, il serait toujours temps d’y mettre fin… si nous ne supportions cette situation ni l’un ni l’autre, il n’y aurait sans doute aucun risque à annuler ce pari.

- « Par contre, je souhaiterai t’imposer une petite condition à cela. »

Je le regardai de nouveau, il me regardait lui aussi. Une condition ? J’aurais peut-être dû m’y attendre, c’était quand même Ki Hyung Kim.
Néanmoins sa proposition me fit un effet bizarre, il voulait que je l’accompagne à un bal ? A une soirée devant plein de monde… pas que j’aurais une quelconque gêne à me montrer à son bras, mais est-ce que ça ne paraitrait pas étrange ? Si quelqu’un nous voyait ensemble, ce ne serait pas le mieux qui soit… Mai il me rassura rapidement, m’assurant qu’il n’y aurait aucun élève de l’université.
Quoi qu’il en soit, j’allais tout de même devoir mentir à Zhen Juan pour pouvoir aller à cette soirée… je n’étais peut-être plus à ça près, mais ça m’embêtait… si il venait le jour où il apprendrait toutes mes cachotteries, il me détesterait probablement. Mais je ne pouvais pas refuser ça à Ki Hyung, c’était moi qui lui avais demandé qu’on continue le pari après tout.

« D’accord » répondis-je en souriant. « J’accepte d’aller à cette soirée avec toi. Ça te donnera même l’occasion de me montrer comment est la vue du haut de ta tour d’ivoire… »

Même si j’avais une idée de ce que ce monde représentait, puisque mon beau-père me l’avait fait rencontrer plus d’une fois, je supposais que ce n’était pas comparable à la suprématie de la famille Kim, notre famille n’était, et j’en étais bienheureuse, pas aussi puissante que celle de Ki Hyung. Et je crois que je n’aurais pas supporté tout ça… et peut-être que je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui, si j’avais vécu dans une famille similaire à celle du leader du High Five.

« Et puis, ça m’aidera sans doute à mieux te comprendre... toi et les élitistes... et on ne pourra plus me dire que je n'ai aucune idée de ce que vous vivez parce que je ne suis pas née dans ce genre de famille... »

Les comprendre, oui, mais je n’avais aucunement l’intention d’éprouver de la compassion, ou de trouver une justification à leurs comportements

Je remontai une main à mon cou et me rendit compte que je n’avais pas récupéré mon foulard. Heureusement que je m’en étais rendu compte maintenant, si les gens ne l’apercevaient que maintenant… si Zhen Juan voyait ce suçon alors que ce n’était absolument pas son genre d’en faire… j’aurais du mal à expliquer ça. Mon foulard étant toujours dans la main de Ki Hyung, qui avait glissé ses mains dans son dos, je tendis doucement la mienne vers lui.

« Maintenant, si tu veux bien, j’aimerais récupérer mon foulard... »
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Ki Hyung Kim

Ki Hyung Kim

High Five - Leader

○ Feat. : Hero JaeJoong

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Message Sujet : Re: Come, break me down !
Come, break me down !  Icon_minitime Lun 18 Juin - 23:22

Il avait longuement appréhendé sa réponse. D’une certaine façon c’était un chantage qu’il lui faisait à présent, mais la jeune femme n’en tint pas compte et accepta sa proposition prétextant que de cette façon elle parviendrait peut-être à comprendre son monde, ce qu’il était.
Elle tendit alors la main vers lui, lui réclamant son foulard.
Il n’y pensait même plus à vrai dire. Tirant le petit bout de tissu blanc il y jeta un œil avant de poser son regard sur Xue Feng. Un sourire provocateur naquit sur ces lèvres :


- «Et si je refuse ? »

Le regard noir qu’elle lui lança à cette réponse ne le calma pas. Loin d’être idiot, il savait bien à quoi servait ce foulard. Elle voulait cacher sa marque, lui s’amusait de voir cette dernière enfin découverte. Elle tenta alors de le lui prendre des mains, il leva son bras de façon à ce qu’elle ne puisse pas l’atteindre. Elle s’énervait, et cela la rendait si adorable qu’il n’arrivait pas à se convaincre d’arrêter, mais quand enfin elle l’appela sèchement par son nom, il capitula.
Il comprenait bien que c’était surtout à son petit ami qu’il fallait cacher cela, et comme ils avaient la chance de partager le même dortoir, il était hors de question qu’elle rentre sans.
Passant le tissu autour de son cou, il la ramena à lui avant de déposer un léger baiser sur son front.
Il s’imprégna ainsi de son odeur et de sa peau comme d’une promesse avant de s’écarter et de lui glisser d’une voix des plus douces :


- « Bonne nuit Xue Feng »


Un sourire angélique se dessina sur son visage, puis il partit sans plus un regard.

Xue Feng resta quelques instants figée dans la même position, à présent seule dans la salle, puis quitta cette dernière afin de retrouver Zhen Juan au dortoir.


Finalement, ils s’étaient réconciliés.
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Message Sujet : Re: Come, break me down !
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Come, break me down !

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